Dès les résultats aux élections professionnelles, le SNETAA-FO a écrit au ministre pour témoigner de la souffrance des collègues et exiger d’être entendu. (courrier du 14 décembre 2018).
Le SNETAA-FO a donc été reçu mercredi 19 décembre au cabinet du ministre de l’Éducation nationale, pendant plus de deux heures.
Confortés aux élections comme premier syndicat de l’enseignement professionnel, nous bataillons dans les discussions : nous mettons sur la table nos mandats, nos positions, nos revendications.
C’est pourquoi nous exigeons des réponses sur différents points :
✔ la journée de réflexion collective et non orientée sur la réforme de la voie professionnelle dans les établissements ;
✔ le traitement au quotidien de la violence à l’école et le dispositif de l’éducation prioritaire en LP ;
✔ les secondes à famille de métiers auxquelles nous restons opposés d’autant plus qu’elles ne peuvent être ouvertes dans les établissements ne proposant pas tous les diplômes en classe de première. Les cartes des formations académiques ne peuvent aller à l’encontre de l’existant ;
la réouverture aberrante d’Afelnet en fin de seconde : C’EST NON !
✔ la réforme floue du bac GA qui angoisse tant de collègues sans accompagnement de terrain. Nous dénonçons l’absence de traitement RH des PLP concernés alors qu’il avait été envisagé de mobiliser les pôles de proximité annoncés. Nous demandons donc un moratoire sur les fermetures de sections GA et l’ouverture de négociations académiques sur l’offre de formations ;
les métiers d’avenir qui restent à définir ;
✔ les mutations interacadémiques si insatisfaisantes chez les PLP alors que la DGRH devait trouver des solutions pour les améliorer ;
✔ l’engagement du ministre sur les ouvertures de places de BTS en LP l’an prochain, pour lesquelles il nous faut des preuves ;
✔ les informations anxiogènes d’inspecteurs ou de chefs d’établissement sur les conséquences de la réforme de la voie professionnelle alors qu’ils ne savent souvent rien.
Il y a un moyen d’éviter la contagion dans nos établissements du mécontentement général que connaît le pays : le ministre doit entendre la voix des PLP. Le ministre doit entendre le SNETAA-FO et prendre sans attendre des décisions fortes ! L’urgence maintenant, ce sont les salaires ! Le point d’indice est bloqué ; le PPCR est une illusion amère pour les jeunes collègues. Nous exigeons un rattrapage et le déblocage du point d’indice.
Nous sommes convenus d’autres temps de discussion.
Il n’y aura pas de trêve des confiseurs.
Le moment appelle des réponses aux PLP !
Nous les obtiendrons !
Pascal VIVIER
Secrétaire Général