C’est le plus mauvais du second degré depuis au moins 5 ans, il faut que cela change et que l’on arrive au moins à 50 % de titulaires mutés comme chez les certifiés. Cela passe par une réflexion sur les capacités d’accueil, sur l’affectation de plus de PLP sur le mouvement BTS, et sur la résorption du grand nombre de contractuels dans l’enseignement professionnel et en particulier à Créteil où beaucoup de stagiaires et de néo titulaires sont affectés par défaut. Sur ce dernier point, l’objectif n’étant pas d’opposer les personnels titulaires et non-titulaires, mais de donner des perspectives aux non-titulaires qui permettraient de satisfaire tout le monde.
Une étude approfondie a été menée par la DGRH sur les raisons pour lesquelles les PLP titulaires n’obtiennent pas leur mutation.
L’attention a été portée sur les gros barèmes (supérieurs à 1000 points) qui ne mutent pas (tous ne relèvent pas des CIMM).
Les PLP représentent 50 % de cette population dans le second degré : une extraction des barèmes les plus importants sera faite et traitée en pré mouvement.
Certaines académies sont repérées comme ayant des problématiques propres aux PLP, auxquelles il faudra porter une attention particulière : celles de Lille, de la Corse et les académies d’outre-mer.
Certaines disciplines feront l’objet d’un dialogue de gestion plus important avec les académies : STMS, biotechnologie et éco-gestion. L’objectif étant également d’être plus attentifs aux ex-contractuels notamment.
De grosses disciplines montrent une forte proportion de non mutés avec des disciplines similaires de certifiés ; c’est le cas des lettres-histoire en particulier. Pour cette discipline, il est prévu en plus une attention particulière sur La Réunion.
Pour les affectations BTS, un dialogue est en cours avec la doyenne des IG.
Le SNETAA a demandé qu’au moins une priorité soit donnée aux PLP qui postulent sur des postes BTS en LP et à tous ceux qui ont une expérience significative d’enseignement en BTS.
Sur la « problématique Créteil », le SNETAA est demandeur d’une réflexion sur un concours national PLP, à affectation locale à Créteil, avec stabilisation minimum. Cette demande est à l’étude à la DGRH. Elle est complexe car elle pose le problème à la fois des berceaux stagiaires, des disciplines et des conditions d’attractivité associées.