Si les effets de la crise de la Covid-19 auront des conséquences sur l’ensemble des secteurs, dans l’Éducation nationale aussi. Et ce sont les contractuels qui en paieront le plus lourd tribut, notamment les contractuels en contrat à durée déterminée.
Une grande majorité n’a pas vu son contrat renouvelé quand bien même, par souci d’éthique, ils ont maintenu la continuité pédagogique parce que ceux qu’ils remplaçaient n’était pas censés reprendre. Pire, l’ancienneté dont ils bénéficiaient et leur accès au CDI sont remis en cause par l’interruption de plus de 4 mois.
À l’heure où les plans d’aide se multiplient, où le mot d’ordre est la sauvegarde de l’emploi et la lutte contre la précarité par « une contribution à l’effort de solidarité demandé aux employeurs publics », comme le préconisait le ministre Dussopt, il apparaît impossible que rien ne soit fait en direction de ces agents.
Un projet de loi était en préparation prévoyant que « pour le calcul de la durée d’interruption entre deux contrats, la période de l’état d’urgence sanitaire […] n’est pas prise en compte ». Mais comme souvent dans cette période, tout cela reste à l’état de projet ou de promesse.
Le SNETAA-FO, premier syndicat de l’enseignement professionnel et des contractuels en LP, demande au ministre d’agir en ce sens et que la période de la crise sanitaire, jusqu’au 1er septembre, soit prise en compte dans l’ancienneté des contractuels. Il faut que l’ancienneté de tous les contractuels soit conservée !