Le ministère de l’Éducation nationale a publié au JO du 22 octobre 2020 :
- le décret n° 2020-1277 du 20 octobre 2020 relatif aux conditions de certification des candidats à l’examen du baccalauréat professionnel et portant suppression du brevet d’études professionnelles
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042452152
- l’arrêté du 20 octobre 2020 définissant les modalités de l’évaluation du chef d’œuvre prévue à l’examen du baccalauréat professionnel par l’article D 337-66-1 du code de l’éducation
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042452287
Le SNETAA-FO avait fait une présentation des éléments essentiels de ces deux textes que vous pouvez retrouver dans l’AP n°582 de mars 2020.
Le décret prévoit la fin du DI en classe de 1ère à l’issue de la session 2020 et son remplacement par une attestation de réussite intermédiaire délivrée à l’issue du conseil de classe du troisième trimestre de la classe de 1ère.
Les conditions de délivrances de cette attestation feront l’objet d’un arrêté accompagné d’une note de service en cours de publication. Elle sera délivrée au vu de la moyenne en fin de 1ère de toutes les disciplines, y compris le chef d’œuvre, affectée chacune d’un coefficient 1, à l’exception de l’enseignement de spécialité qui serait affecté d’un coefficient 4. Seuls les dossiers des élèves dont la moyenne serait comprise entre 9 et 10 feront l’objet d’une étude en conseil d’enseignement préalable au conseil de classe sur la base de toutes les appréciations inscrites dans le nouveau LSL.
L’arrêté définit quant à lui les modalités de l’évaluation du chef d’œuvre en bac pro. L’article 4 est la seule nouveauté par rapport aux annonces précédentes.
« … l’écart de points supérieurs ou inférieurs à 10 sur 20 est affecté du coefficient 2. Ces points… sont intégrés…au calcul de la moyenne générale… Ils sont soit soustraits soit ajoutés selon qu’ils sont inférieurs ou supérieurs à 10 sur 20. »
Le SNETAA-FO continue à exiger que des informations claires et précises soient transmises à l’attention de nos collègues dans tous les établissements, pour que cessent des injonctions contradictoires qui minent le quotidien des PLP.