Αvec les coups de menton sur le choc des savoirs, les groupes de niveaux, la réforme de la voie pro passe à l’as dans une ambiance anxiogène de guerre.
Pourtant les groupes de niveaux en collège auront des conséquences sur les classes de Segpa où l’on réduit le nombre d’heures de cours (donc de profs). La réforme Grandjean du bac pro diminue de 170 heures les enseignements pour les élèves qui en ont le plus besoin.
Dit autrement : besoin de moins de PLP.
La révision de la carte des formations est programmée pour que les établissements proposent, avant décembre 2024, une modification de leurs formations. Quid des PLP ? Tout est déjà prévu : un groupe de travail a été organisé à la DGRH du ministère pour établir un programme de reconversion ou de départ ; seul le SNETAA, avec sa fédération, a refusé de participer à l’organisation d’un plan social masqué. Ce qui est prévu à la « hauteur de la suppression de 15 % de formations » (objectif affiché du Président de la République), c’est pour les PLP, titulaires ou contractuels : changement de disciplines, changement de corps d’enseignement, emploi administratif (quand on en dégraisse partout), départ volontaire ou tout bonnement… licenciement.
Tout est bien huilé.
Au SNETAA, on sait que le réveil annonce des gueules de bois. Assurément !
Alors au SNETAA, malgré le contexte de « choc » et de « réarmement », et ce qui paraît un abandon général de l’enseignement professionnel, nous allons nous battre pour les personnels : qu’ils gardent toutes et tous leur poste et leur emploi !
Ensemble, nous y arriverons.