La publication récente d’une étude de l’INSEE met en lumière l’élévation notable du niveau d’études parmi les salariés des professions intermédiaires.
Il est constaté que les entreprises embauchent sur ces postes des jeunes détenant des diplômes supérieurs à ceux requis pour la fonction d’entrée. Cependant, les compétences acquises par leur niveau d’études leur ouvrent les portes d’une progression plus rapide dans l’entreprise, via des mobilités promotionnelles, en répondant à la « complexification des métiers », aux exigences croissantes de « polyvalence des emplois » et de « poly-compétence des salariés ».
Ainsi, le développement de formations à bac +2 (BTS, DUT), licences professionnelles, voire master, se révèle à la fois des atouts de recrutement mais surtout des tremplins d’ascension professionnelle dans l’entreprise grâce à l’association de la maîtrise de compétences techniques et la « capacité d’adaptation, d’apprentissage et d’évolution » des jeunes recrues. Le SNETAA-FO revendique ainsi le maintien d’une offre de formation de proximité qui ne se limite pas aux seuls besoins locaux.
Le SNETAA-FO poursuit le combat dans toutes les instances réglementaires pour que se maintiennent et se développent les formations initiales sous statut scolaire du CAP au BTS et à la licence professionnelle afin de fournir aux jeunes les meilleures conditions pour leur insertion professionnelle.