Cette année, c’est une rentrée bien particulière qui a eu lieu ce lundi 10 août pour les enseignants de Polynésie , puisque c’est avec un masque sur le visage que la plupart d’entre eux ont rejoint leur établissement.
Alors que la Polynésie était restée plutôt épargnée jusqu’à présent par le virus (62 cas recensés et aucun décès, entre mars et juillet), la réouverture des lignes internationales à la mi-juillet et l’arrivée de nouveaux salariés (gendarmes, enseignants, administratifs) en août ont relancé l’épidémie (environ 50 cas avérés depuis mi-juillet). A tel point que la DGEE (direction générale de l’éducation et des enseignements) a demandé aux enseignants arrivant d’un vol international de produire un test négatif avant de se rendre lundi dans leur établissement. Par ailleurs, le ministère de l’éducation a présenté les 3 scénarios possibles de fonctionnement des établissements, selon qu’il n’y ait aucun cas covid, une suspicion ou un (ou plusieurs) cas avérés. Si le port du masque est obligatoire dans les 2 derniers cas, il n’est que « fortement » recommandé pour le 1er, ce que regrette le SNETAA-FO Polynésie, qui aimerait qu’il soit obligatoire pour tous, quand la distanciation physique n’est pas possible. De même, en cas de contamination, une classe voire tout l’établissement pourrait être fermé et les cours se feraient alors en distanciel.
Le SNETAA-FO Polynésie demande au ministère de l’education de se pencher sérieusement sur la mise en place d’un schéma directeur du numérique en cas de retour au télé-enseignement.
Malgré ce contexte particulier, le SNETAA-FO souhaite à tous, élèves et personnels une bonne reprise !