Cette année, pour la première fois, le ministère avait refusé de communiquer sur le nombre de candidats réellement présents aux concours de recrutement pour la rentrée 2022. Les retours que le SNETAA-FO avait alors pu avoir des candidats aux concours de PLP qui s’étaient présentés aux épreuves ne laissaient présager rien de bon.
Alors que les admissibilités aux concours du second degré sont en cours de publication, les craintes du SNETAA se confirment.
Dans plusieurs disciplines, le nombre d’admissibles est inférieur au nombre des postes. C’est vrai par exemple : en maths-sciences avec 201 admissibles pour 240 postes, en génie civil, option équipements techniques-énergie, avec 15 admissibles pour 27 postes, en lettres- allemand, avec 3 admissibles pour 5 postes !
Et dans la majorité des autres disciplines, le nombre d’admissibles n’est même pas le double du nombre de places aux concours. On peut prendre pour exemples les PLP génie industriel, option structures métalliques avec 16 admissibles pour 12 postes, les PLP génie mécanique, option productique, avec 6 admissibles pour 5 postes ou les lettres-histoire avec 214 admissibles pour 155 postes…
Alors même que les concours de recrutement ne sont pas achevés, le déficit d’enseignants pour la rentrée est donc déjà clairement annoncé. Avec comme conséquence directe une fermeture encore plus grande des possibilités de mutation pour tous (titulaires et stagiaires) l’année suivante – le nombre de capacités d’accueil étant corrélé aux nombre de stagiaires.
Le SNETAA-FO demande un grand plan de revalorisation du métier d’enseignant afin de redonner à celui-ci une vraie attractivité !